MUNE • 1er EP disponible

Assis au bord du monde

Disponible en vinyle (édition limitée), CD et sur toutes les plateformes de streaming !

Tracklist:
Après l’orage
Raconte-moi
La vie est un poème
Assis au bord du monde
Le réveil animal

Composé, enregistré et mixé depuis sa tiny house.
Masterisé par Alex Gopher.

Après l'orage

Ce matin les étoiles semblent s’ennuyer
Palissante pléiade reflet du passé
N’étonne plus rien ni personne

Le déluge, l’orage ont tout emporté
Les grandes dunes de sable se sont envolées
Ne reste que la marée haute

Alors elle saigne, tremble de froid
Et quand la nuit se lève, sonne le glas
Alors elle saigne, sous les éclats
Mais j’y cru quand même, pardonne-moi

Les fantasmes , le calme qui nous enveloppaient
La grande vie des étoiles, dont j’ai tant rêvé
N’est autre que celle d’un autre

Le brouillard des fables a tout remplacé
Le parfum de l’épave dont on s’amusait
N’est autre que devenu nôtre

Alors elle saigne, tremble de froid
Et quand la nuit se lève, sonne le glas
Alors elle saigne, sous les éclats
Mais j’y ai cru quand même, pardonne-moi

Alors elle saigne, tremble de froid
Et quand la nuit se lève, sonne le glas
Alors elle saigne, sous les éclats
Mais j’y ai cru quand même

Raconte-moi

Raconte-moi, si les oiseaux ne font plus leurs nids, est-ce parce qu’on les gêne ?
Raconte-moi, les coquelicots sont-ils toujours gris de cendre et de peine, à moins qu’on les peigne d’un rouge alibi ?

Rien n’est pareil, les silences à nos oreilles
Hurlent en nous que l’homme est fou
Rien n’est pareil, les silences à nos oreilles
Hurlent en nous l’homme est fou

Rejoue-moi le morceau, du doux crissement des pas sur la neige
Raconte-moi, sous les eaux que font les débris nageant par centaines au sein des baleines qui semblent endormies

Rien n’est pareil, les silences à nos oreilles
Hurlent en nous que l’homme est fou
Rien n’est pareil, les silences à nos oreilles
Hurlent en nous l’homme est fou

Mais dis-moi, si les mots ne font plus de bruit pour nous sortir du sommeil
Surgira le chaos peut-être mieux vaudrait t’il qu’on s’éteigne
Que plus rien ne nous craigne, et tout refleurit

La vie est un poème

La vie est un poème qui ne dure qu’une nuit
La vie est un poème, trop souvent on l’oublie
La vie est un poème qu’on ne lit qu’une seule fois
La vie est un poème, sinon quoi ?

La vie est un poème qui n’attend d’être écrit
Un poème qui s’efface avant qu’on l’ait compris
La vie est un poème, un amour, un sourire
C’est un poème qu’on rêve avant de s’endormir

Assis au bord du monde

Assis au bord du monde
Retenant chaque seconde
Toucher du bout des doigts l’infini qui s’effondre

Le temps est assassin
Pourquoi attendre demain
Laisser le temps patienter, s’étirer lentement, lentement

Je casse mon cœur en deux
Pour voir s’ouvrir tes yeux
Espérer que tous les deux réunis, ça tourne mieux

Courir sans savoir où
Mourir et puis c’est tout
Creuser, atteindre l’eau puis s’y noyer jusqu’au bout, jusqu’au bout

La terre tremble et ravit nos visages
Sans rien craindre on sourit au naufrage
La terre tremble et ravit nos visages
Sans rien craindre on sourit au naufrage

Assis au bord du monde
Retenant chaque seconde
Assis au bord du monde
Retenant chaque seconde

Assis au bord du monde
Retenant chaque seconde
Fêtant nos funérailles
Enterrant les retrouvailles
Assis au bord du monde
Retenant chaque seconde
Fêtant nos funérailles
Enterrant les retrouvailles
Assis au bord du monde

Assis au bord du monde
Retenant chaque seconde
Toucher du doigt l’infini… qui s’effondre

Le réveil animal

Le réveil animal
Du sauvage là sous la peau
Ce vent doux, viscéral
Qui présage la fin des maux

J’ai la tête qui déraille
Je me demande comment j’ai pu faire autant de mal
J’ai toujours les mains sales, quoi que je dise, quoi que je fasse, où que j’aille
Quoi que je dise, quoi que je fasse, où que j’aille

Le réveil animal
Du sauvage là sous la peau
Ce vent doux, viscéral
Qui présage la fin des maux

Est-ce un rêve infernal
Où tout patine, où rien ne bouge et tout s’écaille
Un nouvel idéal et nos désirs sans se mentir pour que ça aille
Souvenirs glacials, un empire qui s’affale, un dernier bruit, une alarme

Le réveil animal
Du sauvage là sous la peau
Ce vent doux, viscéral
Qui présage la fin des maux